Né en 1949, Jean-Luc Evard vit à Paris. Après des études d’histoire (Paris) et de sociologie (Berlin-Ouest), il a dirigé des séminaires et enseigné dans diverses universités françaises et germaniques. Il a longtemps travaillé comme germaniste à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine, à Nanterre. Il publie depuis 1978 dans des revues de sciences humaines et signe régulièrement depuis 1984 des traductions françaises d’auteurs philosophiques du vingtième siècle allemand. Depuis une douzaine d’années, ses recherches portent sur les significations de la catastrophe totalitaire. De 2007 à 2013, il a participé aux éditions de la revue Conférence (essais, traductions). Depuis le printemps 2012, il anime un blog de géopolitique, Flavius. La Quinzaine géopolitique.
Auteur d’une étude des écrits d’Ernst Jünger (Éditions de l’éclat, 2004) et de contributions à l’histoire de l’antisémitisme (Éditions de l’éclat, 2005, Éditions du Rocher, 2008), il enquête sur les formes contemporaines de la panique de l’autorité, en historien (études sur la révolution conservatrice) et en sociologue (essais sur les phénomènes de rumeur).
Prix Ernst Jünger en 2000, prix Gérard de Nerval de la SGDL en 2007, il a travaillé en résidence à la Maison des écrivains de Saorge et aux Collèges internationaux des traducteurs en Arles et à Straehlen (RFA).
Autre aspect constant de ses recherches : l’histoire du judaïsme weimarien (publications sur l’œuvre de Franz Rosenzweig, traduction de M. Buber, Éditions Verdier (octobre 2013), analyses du corpus antisémite chez Carl Schmitt) et, plus généralement, les problématiques de « sécularisation » du judaïsme (paru en mars 2014, une Géopolitique de l’homme juif).
Membre de la Société des Gens de Lettres, voir Site des auteurs
Jean-Luc Evard avait créé le site de géopolitique FLAVIUS, La Quinzaine Géopolitique, où l’on pourra consulter nombre de ses écrits historiques philosophiques et politiques.
Jean-Luc Evard est décédé le 29 octobre 2015, à Paris.